La rénovation des vieux quartiers chinois concilie moyens de subsistance et protection du patrimoine

Concilier la protection du patrimoine et la rénovation urbaine a été un principe clé dans les efforts déployés par la Chine pour rénover les vieux quartiers résidentiels et améliorer les conditions de vie de la population, selon un spécialiste en urbanisme et développement durable.

Wang Congchun, vice-président de l'Université de Shanghai et chef de l'Institut de Shanghai pour la régénération urbaine et le développement durable, a fait ces remarques au cours du dernier épisode de la Table ronde sur l'économie chinoise, une émission-débat multimédia animée par l'Agence de presse Xinhua.

Il a souligné les défis liés à la mise en œuvre de tels projets à Shanghai, notant que l'espace limité et la complexité des processus de coordination exigent une gouvernance primaire plus forte et une plus grande résilience dans la mise en œuvre.

La pratique de Shanghai consistant à "établir des règles avant de discuter de la rénovation" offre un modèle précieux pour le reste du pays, a poursuivi M. Wang.

Tout en respectant pleinement les souhaits des habitants, la ville est allée au-delà de la simple réparation des bâtiments pour explorer activement l'importance historique et culturelle de ses vieux quartiers, a affirmé M. Wang.

Pour l'avenir, M. Wang a souligné que la rénovation urbaine doit rester axée sur l'amélioration des conditions de vie, tout en renforçant le soutien institutionnel et en encourageant les mécanismes innovants.