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| (Photo/Le Quotidien du Peuple en ligne) |
Récemment, Marie-Dominique Aeschlimann, sénatrice des Hauts-de-Seine et vice-présidente du Conseil régional d'Île-de-France, a accordé une interview exclusive au Quotidien du Peuple en ligne. Elle y a partagé sa vision des échanges culturels franco-chinois, de la formation des jeunes de deux pays et de la coopération bilatérale. Elle estime que la France et la Chine doivent s'appuyer sur leurs liens historiques profonds, en prenant la culture comme pont et l'amitié comme ciment, pour écrire ensemble un nouveau chapitre de coopération amicale.
L'Île-de-France est la région française qui entretient les liens les plus étroits avec la Chine, témoignant d'une amitié profonde et durable entre les deux pays. Selon Marie-Dominique Aeschlimann, les deux tiers des Chinois résidant en France y vivent. En 1987, la région a signé son premier accord de coopération avec Beijing, jetant ainsi les bases d'échanges bilatéraux solides.
Auparavant, dans les années 1920, des milliers de jeunes Chinois ont participé à des programmes travail-études en France, contribuant ainsi aux premiers échanges de talents entre la Chine et la France. « Les racines, puissantes entre la France et la Chine, sont aussi inscrites dans leurs parcours de vie hors pair », a déclaré Marie-Dominique Aeschlimann, espérant que cette histoire puisse servir de lien spirituel entre les peuples des deux pays.
Aujourd'hui, la ville d'Asnières-sur-Seine, dans le département des Hauts-de-Seine, qu'elle administre, a attiré de nombreuses familles chinoises vivant en France qui s'y sont installées grâce à son excellente gouvernance, devenant ainsi un microcosme vivant de l'amitié entre les peuples de deux pays.
« La culture est un pont entre les peuples et les terres de Chine et de France », affirme Marie-Dominique Aeschlimann, qui possède une connaissance approfondie des échanges culturels franco-chinois. Elle a également souligné qu'Asnières-sur-Seine célèbre la Fête du Printemps depuis dix ans, permettant ainsi au public français de découvrir le charme des fêtes chinoises traditionnelles.
En 2013, les ateliers d'initiation à la langue et à la culture chinoises dans les accueils des collèges et des écoles publiques élémentaires pour les écoliers pour qu'ils se familiarisent et qu'ils se sensibilisent à la culture chinoise. Susciter la curiosité des enfants français pour la civilisation chinoise. « C'est semer les graines d'une amitié féconde et durable ». Marie-Dominique Aeschlimann est convaincue que l'apprentissage du chinois peut offrir aux jeunes davantage d'opportunités de carrière et leur permettre de se démarquer dans divers secteurs.
Marie-Dominique Aeschlimann a aussi partagé sa visite l'année dernière dans l'école internationale de Montpellier à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), « Les enfants parlaient un français impeccable, même mieux que certains petits Français en France ». Elle est fermement persuadée que l'ouverture culturelle est essentielle à la pérennité de l'amitié franco-chinoise.
Évoquant la situation internationale actuelle, Marie-Dominique Aeschlimann a déclaré : « Nous vivons une période difficile avec des risques géostratégiques diplomatiques ». Dans ce contexte, l'importance des échanges culturels n'en est que plus manifeste, car ils peuvent jeter les bases d'une coopération franco-chinoise solide.
« Avec l'amitié, on se parle mieux ; avec l'amitié, il y a moins de malentendus ; et avec l'amitié, on se réconcilie ou on s'explique. » Selon Marie-Dominique Aeschlimann, « avec cette amitié franco-chinoise féconde ancienne et solide, nous allons construire un avenir nouveau pour la prospérité de nos peuples et l'équilibre global du monde ».
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