« La Chine a toujours été notre partenaire clé » (Ambassadeur de Madagascar en Chine)

La 7e Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE) s'est tenue à Shanghai du 5 au 10 novembre. Lors d'une interview exclusive avec le Quotidien du Peuple en ligne, M. Robinson Jean-Louis, l'ambassadeur de Madagascar en Chine, a déclaré : « C'est la première fois que Madagascar établit un pavillon national, et nous sommes extrêmement fiers de participer à cette importante plateforme mondiale de commerce ».

Le diplomate a souligné que la CIIE n'est pas seulement une plateforme d'exposition, mais aussi une occasion importante pour les produits des pays émergents, et notamment Madagascar, de pénétrer le marché chinois. Grâce à cette plateforme, Madagascar peut non seulement présenter ses produits de qualité aux consommateurs chinois, mais aussi favoriser davantage les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays.

Il a révélé que, dans le futur, Madagascar s'efforcera d'élargir ses exportations, notamment dans les secteurs des produits alimentaires, des produits halieutiques et des minéraux, afin d'approfondir et d'élargir le commerce bilatéral entre la Chine et Madagascar.

Les relations diplomatiques entre la Chine et Madagascar ont commencé le 6 novembre 1972. Au fil des ans, la coopération entre les deux pays dans des domaines tels que l'économie, la culture et la technologie s'est considérablement approfondie. Robinson a déclaré : « Depuis 1972, la Chine a toujours été un partenaire clé pour nous, en particulier dans les domaines des infrastructures et de la santé. »

Dans le domaine de l'agriculture, la monnaie de la plus grande valeur de Madagascar porte l'image du riz hybride chinois. Robinson Jean-Louis a particulièrement mentionné la coopération agricole entre Madagascar et la Chine ces dernières années, notamment les innovations dans la culture du riz. Il est confiant dans les résultats obtenus, déclarant : « L'introduction de la technologie du riz hybride chinois a permis à Madagascar de réaliser des percées importantes en matière d'autosuffisance alimentaire. Aujourd'hui, la production annuelle de riz à Madagascar a considérablement augmenté, et nous espérons atteindre l'autosuffisance, tout en exportant vers d'autres pays africains ».

En matière d'échanges culturels, l'Institut Confucius et le projet de l'Atelier Luban à Antananarivo, la capitale de Madagascar, fournissent des plateformes importantes pour les échanges culturels et la formation des talents entre les deux pays. Robinson Jean-Louis a souligné que la Chine a également offert des opportunités de formation de haut niveau pour les fonctionnaires malgaches, posant ainsi les bases du développement à long terme de Madagascar.

En regardant vers l'avenir, le potentiel de coopération entre la Chine et Madagascar est immense, en particulier dans les secteurs des ressources minières et des énergies nouvelles. L'ambassadeur a révélé que Madagascar met en œuvre une série de réformes visant à attirer davantage d'investisseurs chinois. En particulier dans le secteur minier, Madagascar souhaite offrir un environnement d'investissement plus transparent et favorable grâce à une nouvelle législation minière, afin de faciliter l'entrée des entreprises chinoises.

Les véhicules électriques sont également un axe important de coopération future entre la Chine et Madagascar. Robinson Jean-Louis a souligné : « À Madagascar, les voitures électriques sont exemptées de taxes à l'importation, ce qui a attiré l'attention de nombreuses entreprises chinoises spécialisées dans les véhicules électriques. Nous sommes convaincus que cela renforcera encore la coopération entre nos deux pays dans le domaine des énergies nouvelles ».

« Nous croyons qu'avec le soutien de la Chine, Madagascar pourra résoudre efficacement le problème de la pauvreté et se diriger vers un avenir plus prospère. » L'ambassadeur s'est dit optimiste quant aux perspectives de coopération entre les deux pays, assurant que Madagascar continuera à renforcer sa coopération avec la Chine dans divers domaines, en particulier l'agriculture, les infrastructures et les échanges culturels, pour favoriser une amélioration complète des relations bilatérales.