Les Philippines ont de nouveau semé le trouble en promulguant deux lois portant gravement atteinte à la souveraineté territoriale de la Chine et à ses droits et intérêts en mer de Chine méridionale, ce qui a suscité une forte condamnation et de sérieuses protestations de la part de Beijing.
La soi-disant "Loi sur les zones maritimes des Philippines" inclut illégalement l'île chinoise Huangyan Dao, la plupart des îles et récifs de Nansha Qundao de la Chine, ainsi que leurs eaux, dans les zones maritimes des Philippines. Plusieurs parties de la "Loi sur les voies maritimes archipélagiques des Philippines" sont incompatibles avec le droit international et les résolutions de l'Organisation maritime internationale.
Les Philippines deviennent de plus en plus un rentier et un exploiteur du droit international sous prétexte de s'aligner sur celui-ci, et un grand fauteur de troubles et perturbateur de la paix, de la stabilité et de la prospérité régionales.
En invoquant la sentence arbitrale illégale sur la mer de Chine méridionale comme fondement de la loi, Manille ne fait qu'aggraver son erreur en légitimant ses propres revendications maritimes illicites, au risque d'une escalade dramatique des tensions dans la région. La soi-disant sentence arbitrale sur la mer de Chine méridionale est illégale, nulle et non avenue. Le tribunal arbitral a traité l'affaire ultra vires et a rendu la sentence en déformant le droit ; par conséquent, la sentence viole le droit international, y compris la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM).
L'ensemble du processus d'arbitrage est une farce politique totale. La Chine n'a ni accepté ni participé à l'arbitrage, et elle n'accepte ni ne reconnaît la prétendue sentence. Les soi-disant lois philippines tentent d'entériner la sentence illégale de l'arbitrage sur la mer de Chine méridionale sous la forme d'une législation intérieure. La Chine n'acceptera jamais quelque revendication ou action fondée sur cette sentence que ce soit.
En substance, ces lois n'ont rien de législatif et ne sont que des manœuvres politiques de la partie philippine pour atteindre ses objectifs expansionnistes et servir les intérêts géopolitiques de certains pays extérieurs. La démarche imprudente de Manille viole délibérément la Déclaration sur la conduite des parties (DOC) en mer de Chine méridionale.
L'impact négatif de ces lois est évident et pourrait être durable. Il est destructeur pour les relations bilatérales et la paix régionale. Si Manille prend des mesures sur la base de ces deux lois, cela signifiera une multiplication des incidents conflictuels. L'adoption de ces lois constitue une escalade des différends en mer de Chine méridionale, réduisant la marge de manœuvre pour résoudre les différends par le dialogue et la consultation entre les deux pays.
La souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale sont solidement ancrés dans l'histoire et le droit, sont conformes au droit international, y compris à la CNUDM, et ne seront en aucun cas affectés par la promulgation de ces lois par Manille.
La Chine s'est engagée à traiter de manière appropriée les questions maritimes avec les Philippines par le dialogue et la consultation. Cependant, la tactique philippine consistant à vendre un chat pour un lièvre en vue de déformer les lois maritimes et d'empiéter sur la souveraineté d'autrui doit être rejetée. Lors de précédents pourparlers, les Philippines ont ostensiblement accepté de maintenir la situation maritime et les relations bilatérales globales stables dans le cadre d'efforts conjoints avec la Chine. Pourtant, la promulgation de ces lois indique qu'elles vont dans la direction opposée.
Les infractions délibérées et les provocations injustifiées à l'encontre de la Chine ne feront que nuire aux Philippines. La Chine prendra des mesures justifiées et des contre-mesures légitimes pour sauvegarder ses droits.