Geng Shuang, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, a exhorté jeudi la communauté internationale à prendre des mesures concrètes pour parvenir à la justice et au développement pour les femmes dans les zones de conflit afin de renforcer leur résilience.
Le renforcement de cette résilience est inhérent au programme onusien sur les femmes, la paix et la sécurité, a-t-il dit lors d'un débat au Conseil de sécurité sur le thème "Renforcement de la résilience et du leadership des femmes, voie vers la paix dans les régions gangrénées par les groupes armés".
Derrière la force et la résilience, il y a l'attente et l'espoir de l'avenir, a indiqué M. Geng, notant que ce n'est qu'en obtenant l'équité et la justice que les femmes dans les zones de conflit peuvent penser qu'elles peuvent envisager un avenir.
Le diplomate a souligné que le manque de résilience des femmes dans les zones de conflit était enraciné dans le manque de développement.
A l'heure actuelle, la crise alimentaire mondiale s'aggrave. La communauté internationale devrait accélérer sa réponse à cette crise et apporter une aide d'urgence aux groupes vulnérables tels que les femmes dans les pays en développement, a-t-il déclaré.
La Chine espère par ailleurs que toutes les parties concernées par la question ukrainienne favoriseront le dialogue et la consultation, mettront pleinement en œuvre l'Initiative céréalière de la mer Noire et veilleront à ce que davantage de céréales soient expédiées vers les pays en développement, a indiqué M. Geng.
Il a également appelé à la levée immédiate des sanctions unilatérales contre des pays tels que l'Afghanistan, la Syrie, Cuba et le Venezuela, affirmant qu'elles constituent de "lourds carcans qui entravent la survie et le développement des femmes locales".