Aux yeux des États-Unis, les activités de libre-échange sont de plus en plus l'équivalent de « faire des affaires avec l'ennemi ». Ce jugement de Martin Wolf, ex-commentateur économique en chef du journal britannique « Financial Times » a mis en évidence le comportement capricieux de certaines personnes à Washington. Depuis un certain temps, quand il s'agit de la coopération internationale, notamment des relations entre les grandes puissances, certains Américains n'ont aucun sens de responsabilité et ne respectent aucuns principes moraux. Par contre, ils cherchent sans cesse la confrontation en rêvant que les États-Unis gagneront facilement ce jeu à somme nulle.
Les relations entre les grandes puissances affecteront la paix et le développement stable du monde. Les grands pays assument donc des responsabilités spéciales. Il y a quelques jours, le président Xi Jinping, lors de son entretien téléphonique avec le président américain Trump suite à l'invitation du dernier, a dit : « la Chine et Les États-Unis, les deux plus grandes économies du monde, doivent jouer ensemble le rôle de leader afin de mettre en oeuvre les résultats positifs du sommet du G20 à Osaka et de donner de la confiance et de l'énergie au marché mondial. » Ses propos montrent l'importance des relations entre la Chine et les États-Unis basées sur la coordination, la coopération et la stabilité pour le monde entier dans la conjoncture économique internationale aujourd'hui. Il faut remarquer aussi que cet entretien a boosté la confiance du marché mondiale, ce qui montre que la communauté internationale souhaite voir les grandes puissances coopérer.
« Si les États-Unis et la Chine peuvent construire le monde de concert au lieu de le bouleverser, quel accomplissement ! » Docteur Kissinger a montré l'attente commune des peuples américain et chinois, voire du monde entier. Mais malheureusement, certains Américains ne savent pas ce que c'est « construire le monde », et ils ne chérissent pas les accomplissements de la coopération bilatérale pendant plus de 40 ans depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine. Par contre, ils augmentent les droits de douane ou menacent de les augmenter, à tel point qu'ils provoquent la Chine dans de nombreux domaines. Les relations entre les grandes puissances ayant une grande influence sur le monde, le monde s'inquiète de plus en plus de la confrontation entre ces deux pays. Le magazine « The Atlantic » a mis en garde : si le gouvernement américain tient tête toujours à la Chine et que les pays européens ne sont pas d'accord avec la position américaine, il y aura plus de problèmes dans les relations entre les États-Unis et l'Europe.
Certains Américains ont tellement envie de perturber et saboter l'ordre de la coopération internationale qu'ils ne s'inquiètent pas du tout si cela mine gravement leur propre crédibilité à l'international et sape le fondement de la confiance et la coopération internationales. Ils se vantent de leur pouvoir en exerçant la pression maximale, et ils rêvent même de récolter des fruits de l'escalade des frictions, alors que la multipolarisation et la mondialisation économique se poursuivent de sorte que l'interconnexion et l'interdépendance entre les pays sont renforcées et que la tendance actuelle axée sur la paix, le développement, la coopération et le gagnant-gagnant est maintenant enracinée dans la pensée des gens. Dans ce contexte, des comportements des certaines personnes à courte vue à Washington contre la tendance générale sont tellement impopulaires qu'ils n'arriveront pas à leurs fins.
Quant aux relations extérieures, la Chine met toujours l'accent sur le long terme. Les relations entre les grandes puissances se caractérisent par l'indépendance, l'autonomie, la compréhension mutuelle, la hauteur de vue, les bénéfices réciproques et le gagnant-gagnant. C'est également les conditions sine qua non pour construire un nouveau type de relations internationales et la communauté de destin pour l'humanité. La Chine, toujours dans le respect de la coopération ouverte et interconnectée qui donne des bénéfices réciproques et des résultats gagnant-gagnant, s'oppose à une politique d'enfermement égoïste à courte vue afin de soutenir les règles de l'Organisation mondiale du commerce et le système commercial multilatéral en faveur d'une économie mondiale ouverte. La Chine souhaite que les États-Unis oeuvrent dans le même sens que la Chine pour gérer les différends, élargir la coopération et accroître la stabilité et la prévisibilité pour le monde. Il est connu de tous que, quel que soit le changement de la conjoncture internationale, la Chine respectera toujours fermement les objectifs et l'exigence morale de la coopération.
La coopération représente la tendance générale. La Chine et les États-Unis doivent coopérer en vue de résoudre les problèmes internationaux et améliorer la gouvernance mondiale. Lors du sommet du G20 à Buenos Aires, le président chinois Xi Jinping a fait savoir que la confiance mutuelle entre les grands pays est le bien le plus précieux du G20. Il faut maintenir et augmenter la réserve de la confiance mutuelle. Ce jugement clairvoyant revêt un sens particulier pour guider la réflexion sur les affaires internationales. Il faut sans cesse nourrir la confiance mutuelle entre les grands pays car c'est seulement avec de la confiance mutuelle qu'il y aura les bénéfices réciproques qui donneront à leur tour, les résultats gagnant-gagnant. Quant au sommet du G20 à Osaka, on espère que les grandes puissances jouent un rôle constructif dans la promotion de la coopération internationale et qu'il y aura des résultats concrets dans le domaine du commerce à l'issue de ce sommet pour rendre la mondialisation plus ouverte, inclusive, bénéfique à tous, équilibrée et gagnant-gagnant et donner un nouvel élan à la croissance économique mondiale.