En juillet de cette année, le Président Xi Jinping a déclaré clairement que la Chine et l'Afrique « sont des alliés naturels dans les affaires internationales ». Depuis longtemps, les peuples chinois et africains ont forgé entre eux une amitié militante profonde dans la lutte commune contre l'impérialisme, le colonialisme, l'hégémonisme et la politique de puissance, faisant ensemble des efforts acharnés pour encourager l'ordre international à s'orienter dans une direction plus juste et plus rationnelle.
Dans une nouvelle ère de construction et de développement, la Chine et l'Afrique assument une responsabilité historique, la réalisation d'un progrès national et d'un rajeunissement national. En tant que plus grand pays en développement et continent abritant la plus forte concentration de pays en développement, la Chine et l'Afrique partagent une vaste gamme de langages et d'intérêts communs dans les affaires internationales. L'unité, la coopération et le soutien mutuel entre les deux côtés sont des choix inévitables de l'histoire, mais aussi de la réalité.
La Chine et l'Afrique se soutiennent mutuellement sur les intérêts fondamentaux de l'un et de l'autre en matière de souveraineté et de sécurité. En tant que seul pays en développement membre permanent du conseil de sécurité de l'ONU, le vote de la Chine appartiendra toujours aux pays en développement et aux pays africains. À diverses occasions internationales et sur des questions concernant les intérêts fondamentaux de l'Afrique et des pays en développement, la Chine s'est toujours tenue aux côtés du grand nombre de pays africains et a toujours défendu ceux-ci. En 2008, certains pays ont lancé une proposition sur le Zimbabwe au Conseil de sécurité des Nations unies : la Chine a sans hésitation fait usage de son droit de veto, aidant les pays d'Afrique à résoudre les problèmes africains de manière indépendante, et s'attirant les éloges des pays africains. Dans le même sens, ces pays soutiennent également depuis longtemps la Chine sur des sujets concernant les principaux intérêts et préoccupations majeures de celle-ci, comme Taiwan, les droits de l'homme et d'autres questions. Et en 2016, quand certains pays concernés se sont livrés à une véritable farce dans une affaire d'arbitrage concernant la mer de Chine méridionale, portant une grave atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Chine, plus de 30 pays africains ont publiquement manifesté leur soutien en faveur de la position légitime de la Chine.
La Chine et l'Afrique se soutiennent aussi mutuellement dans la sauvegarde des droits et intérêts collectifs de développement des pays en développement. Actuellement, le développement de l'Afrique connaît une bonne dynamique, mais ce continent fait aussi face à un goulot d'étranglement en ce qui concerne son développement, notamment du fait d'une insuffisance d'infrastructures, d'un manque de fonds, d'une pénurie de talents, et elle a un besoin urgent du soutien de la communauté internationale. La Chine, en tant que membre de mécanismes multilatéraux majeurs comme le G20 et le bloc des BRICS, a appelé activement la communauté internationale à accroître son attention et les investissements en Afrique, apporté son soutien au lancement d'une « Initiative du G-20 pour l'industrialisation en Afrique et dans les pays les moins avancés » lors du Sommet de Hangzhou ; elle a appuyé l'adhésion de l'Afrique du Sud au mécanisme des pays des BRICS en 2010 ; elle a joué un rôle de pionnier en proposant le concept de coopération « BRICS + », afin que plus de pays africains et en développement participent à la coopération avec les BRICS. La Chine et les pays africains ont aussi prôné de manière unanime le principe de « responsabilités communes mais différenciées » sur le changement climatique, ont préservé ensemble le système commercial multilatéral et les règles dans le cadre de l'OMC, et défendu avec résolution les droits au développement et les intérêts communs des pays en développement. Face à l'ignorance récente par les États-Unis des normes internationales et des règles du commerce international, leur unilatéralisme et leur protectionnisme, de nombreux pays africains ont clairement manifesté leur opposition. Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a ainsi déclaré publiquement que « l'imposition par l'administration Trump de droits de douane sur les importations chinoises constitue du protectionnisme commercial irresponsable et une grave violation des règles de l'OMC ».
La Chine et l'Afrique se soutiennent aussi mutuellement pour promouvoir la démocratisation des relations internationales. Le monde d'aujourd'hui n'est pas pacifique et les défis mondiaux tels que les conflits régionaux, le terrorisme et les flux de réfugiés sont en augmentation. La racine de ces problèmes est le déséquilibre du développement mondial causé par un ordre international injuste et irrationnel. La Chine et l'Afrique ont constamment favorisé la démocratisation des relations internationales et encouragé la réforme du système de gouvernance international, et leur rythme n'a jamais faibli. La Chine aide les pays africains à jouer un rôle plus important au sein des Nations Unies et soutient le renforcement de la représentation et de la voix des pays en développement tels que ceux d'Afrique dans les institutions internationales. La proposition par la Chine de la construction de l'initiative « Une Ceinture, une Route » et celle de biens publics comme une communauté de destin humain ont obtenu un large soutien et la reconnaissance des pays africains. Le Président sénégalais Macky Sall a déclaré en juillet de cette année lors de ses entretiens avec le Président Xi Jinping que « Les pays africains devraient soutenir l'initiative "Une Ceinture, une Route", et travailler avec la Chine pour promouvoir la construction d'un système de gouvernance mondiale plus équilibré, plus équitable et plus inclusif ».
Le Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine va bientôt avoir lieu, et chacun l'attend avec impatience ; à cette occasion, la Chine et l'Afrique vont s'unir plus étroitement pour mener une coopération plus large et plus approfondie dans les affaires internationales, promouvoir la construction de nouvelles relations internationales et d'une communauté de destin humain, et enfin encourager une contribution nouvelle et plus importante au développement de l'ordre international dans une direction plus juste et plus rationnelle.
par Zhong Fei