Tandis que la mondialisation est pointée du doigt comme responsable des inégalités, la Chine et les pays africains sont déterminés à aller de l'avant et à bâtir un exemple de coopération inclusive dans laquelle aucun participant ne sera abandonné.
Dans quelques jours, le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) ouvrira ses portes.
Les observateurs le considèrent comme un événement marquant qui cimentera davantage les relations entre une économie majeure qui a réalisé son ascension pendant les dernières décennies et un continent en forte croissance jouissant d'un grand potentiel.
Au travers de relations plus étroites, les deux parties peuvent oeuvrer ensemble pour proposer une solution au défi du développement déséquilibré et insuffisant auquel tous les pays sont confrontés.
Il est largement admis qu'un fossé persiste entre les pays riches et les pays sous-développés, connu comme écart Nord-Sud. Les niveaux de développement varient également à l'intérieur d'une même région.
Mais cette situation pourrait s'atténuer en Afrique. Alors que les investissements et le commerce connaissent une forte hausse, la Chine partage efficacement ses capitaux, ses expériences, ses technologies et ses talents avec les pays africains. Grâce à la construction de routes et d'usines, le continent est en train de former une capacité endogène plus forte dans sa quête d'un avenir vert et prospère. Davantage d'emplois sont aujourd'hui disponibles pour les habitants locaux, et une meilleure qualité de vie est à l'horizon, alors que la pauvreté se réduit graduellement.
L'industrialisation doit être le fondement du développement inclusif et durable de l'Afrique.
Les dirigeants de la Chine ont réitéré que le pays ne suivrait pas les voies coloniales du passé et que le développement de l'Afrique ne se ferait pas au prix de l'environnement ou des intérêts à long terme.
Avec une coopération gagnant-ganant et de haut niveau, les deux parties pousseront conjointement la mondialisation vers une voie plus inclusive permettant même aux pays les moins développés de participer à la division internationale du travail et d'en tirer les bénéfices.