Le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine de 2018 se tiendra les 3 et 4 septembre prochains. A cette occasion, Zhong Shan, secrétaire du comité du Parti et ministre du ministère du Commerce, a publié le 31 août un article signé dans le Quotidien du Peuple.
L'article souligne que, depuis le Sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine, la Chine et l'Afrique travaillent ensemble pour promouvoir la pleine mise en œuvre du « Plan des dix grandes coopérations » dans les délais prévus, et tant l'ampleur que la profondeur de la coopération économique et commerciale sino-africaine ont été continuellement élargies, apportant des avantages tangibles aux deux peuples.
La structure commerciale est continuellement optimisée. Depuis 2016, le volume du commerce entre la Chine et l'Afrique s'est monté à plus de 400 milliards de dollars et la Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Afrique depuis neuf années consécutives. Dans le cadre du « Programme des dix grandes coopérations », la Chine a mis en œuvre plus de 150 projets d'aide pour le commerce visant à promouvoir l'expansion du commerce sino-africain, allant des biens de consommation courante et des produits d'énergie et de ressources minérales, à des produits à haute valeur ajoutée et des produits agricoles locaux typiques.
La coopération en matière d'investissement est de plus en plus diversifiée. Depuis 2016, les investissements directs de la Chine en Afrique se sont élevés à plus de 8 milliards de dollars et l'Afrique est devenue une importante destination d'investissement pour les entreprises chinoises. La Chine a construit et modernisé un certain nombre de zones de coopération économique et commerciale en Afrique, et la fabrication de matériel, les finances, la médecine, les sciences et technologies sont devenues des domaines émergents des investissements en Afrique, les entreprises privées étant par ailleurs devenues une nouvelle force.
Les grands projets ont progressé de manière régulière. Depuis 2016, le nombre de contrats signés par des entreprises chinoises en Afrique a dépassé une valeur de 200 milliards de dollars et l'Afrique se classe au deuxième rang des marchés d'ingénierie contractuelle de la Chine. De même, la Chine a mis en place cinq projets d'enseignement supérieur liés aux transports en Afrique afin d'aider celle-ci à améliorer ses conditions d'infrastructures et à renforcer ses capacités de développement économique durable.
Les effets de l'aide se sont sensiblement améliorés. Depuis 2016, la Chine a construit des centaines de projets liés aux moyens de subsistance des populations en Afrique, ce qui a toujours été un domaine clé pour l'aide étrangère de la Chine. La Chine a notamment pris des dispositions pour la mise en œuvre du projet de télévision par satellite « Wancuntong » (« Dix mille villages connectés ») et des initiatives comme le « Projet Vie Heureuse » et le « Projet d'enrichissement agricole » en Afrique pour aider le continent à réduire la pauvreté.
Des bénéfices mutuels et gagnant-gagnant continus. Depuis 2016, avec la mise en œuvre du « Programme des dix grandes coopérations », la diffusion des produits, technologies, services et normes chinois s'est accélérée en Afrique, les activités internationales des entreprises chinoises sont à la hausse, le rythme de l'internationalisation du yuan en Afrique s'est accentué, et les spécialités africaines répondent de plus en plus aux divers besoins des consommateurs chinois.
L'article souligne également que le Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine de 2018 formulera de manière exhaustive de nouvelles mesures pour la coopération sino-africaine au cours des trois prochaines années et dans l'avenir et favorisera le passage du développement économique et commercial et de la coopération entre la Chine et l'Afrique à un niveau supérieur.
De même, la Chine va renforcer ses échanges avec l'Afrique, augmenter ses importations de produits africains, optimiser sa structure commerciale, soutenir les efforts de l'Afrique pour améliorer la facilitation des échanges et développer sa coopération dans le commerce électronique et d'autres domaines. En novembre de cette année, la Chine accueillera la première exposition internationale sur les importations de Chine, à laquelle 43 pays et plus de 190 entreprises d'Afrique ont confirmé leur participation. La Chine invite également les pays africains à exporter davantage de produits typiques vers Chine grâce aux diverses foires de l'importation.
La Chine va également encourager ses entreprises à renforcer leurs investissements en Afrique et à utiliser la zone de coopération économique et commerciale comme plate-forme pour combiner les ressources et les avantages comparatifs des pays africains afin de créer des ensembles industriels dans des domaines tels que l'industrie légère, le textile, les matériaux de construction, les appareils ménagers et les automobiles. Elle aidera aussi les pays africains à améliorer continuellement leur fonction « hématopoïétique » et à accélérer leur processus d'industrialisation.
Dans le même temps, la Chine va combiner le « Plan de développement des infrastructures en Afrique » de l'Union Africaine pour aider les entreprises à participer activement à la construction d'infrastructures ferroviaires, autoroutières, portuaires, électriques, de télécommunications, etc. et renforcer la coopération entre la Chine et l'Afrique dans les domaines amont, aval et autres de la planification, de la conception, de la construction, de l'exploitation et de la maintenance. Elle va également explorer de nouvelles manières d'intégrer les investissements et la construction, la coopération entre les gouvernements et le capital social, et améliorer continuellement le niveau de coopération dans la construction des infrastructures entre la Chine et l'Afrique.
Enfin, la Chine va continuer à intensifier la coopération en matière de développement de ressources humaines en Afrique, de l'utilisation généralisée des formations à l'étranger, de recherches et de séminaires en Chine et d'autres formes ciblées pour former davantage de talents professionnels et de gestion en faveur de l'Afrique. Elle encouragera aussi les entreprises chinoises à s'appuyer sur des projets d'investissement et de financement pour transférer des technologies plus matures et applicables afin d'aider les pays africains à faire de leur dividende démographique un moteur de leur développement.