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Créer un modèle pour le développement commun de la Chine et de l'Afrique

19.04.2019 15h09 le Quotidien du Peuple en ligne

La Chine et l'Angola ont établi des relations diplomatiques en 1983. En 2002, l'Angola a mis fin à 27 ans de guerre civile et la reconstruction nationale était alors imminente. En l'absence des pays occidentaux, la Chine a apporté son aide et débuté une coopération financière avec l'Angola, et les relations bilatérales sont alors entrées dans une phase de développement rapide. Depuis plus de dix ans, la Chine a réparé ou construit 2 800 kilomètres de voies ferrées et 20 000 kilomètres de routes, construit plus de 100 000 logements sociaux, plus de 100 écoles et plus de 50 hôpitaux, et formé plus de 2 500 personnes dans des domaines comme l'agriculture, la santé, les médias, la police, etc. Aujourd'hui, la Chine est le principal partenaire commercial et la principale source de financement de l'Angola, tandis que celui-ci est le deuxième partenaire commercial de la Chine et un marché de l'ingénierie majeur de la Chine en Afrique. La grande contribution des entreprises chinoises au développement économique et social local a par ailleurs été saluée par le gouvernement et la société angolais.

En 2014, face à l'énorme impact de la forte baisse des prix internationaux du pétrole sur l'économie angolaise, fortement dépendante envers cette ressource, le gouvernement angolais a reconnu l'importance d'accélérer la diversification économique et l'industrialisation, espérant pouvoir profiter des enseignements de la Chine en matière de réforme et d'ouverture, mais aussi bénéficier de son aide. Depuis le Sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine, la Chine a adhéré au principe d'une politique sincère et honnête et à un concept de justice et de rectitude en matière d'intérêts. Avec l'Angola, elle a activement mis en œuvre les résultats du sommet. Un centre de démonstration des technologies agricoles et une école des relations internationales, des projets bénéficiant de l'aide du gouvernement chinois, ont été achevés et sont en cours de livraison. Parallèlement, des entreprises chinoises ont mis en œuvre des projets de coopération dans divers domaines en Angola, notamment une série de projets d'infrastructure importants tels que la Phase II de la ville nouvelle de Kilamba, la centrale hydroélectrique de Caculo Cabaca, la centrale électrique de Soyo et le nouvel aéroport de Luanda. Des progrès notables ont été réalisés en matière de coopération dans les industries émergentes telles que l'agriculture, l'élevage, la pêche, les industries de transformation et la fabrication. Ces réalisations de la coopération pragmatique entre les deux pays ont efficacement favorisé le développement économique de l'Angola et l'amélioration du niveau de vie de la population, contribuant à renforcer les capacités de développement indépendant de ce pays et à jeter les bases de son industrialisation et de sa modernisation futures.

Depuis sa nomination en septembre dernier, le président João Lourenço a déclaré à plusieurs reprises que la Chine était un « partenaire prioritaire » de l'Angola. Il attache une grande importance au prochain Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine et a été l'un des premiers dirigeants africains à confirmer sa participation. De même, l'Angola s'intéresse beaucoup aux initiatives de coopération sino-africaines et à la construction de l'initiative « Une Ceinture, une Route » dans le cadre du Forum. Il ne fait guère de doutes que les dirigeants des deux pays exploreront en profondeur la direction future du développement des relations bilatérales par le biais de ce sommet, et combineront la coopération sino-angolaise avec la coopération globale sino-africaine et la construction de l'initiative « Une Ceinture, une Route » pour créer un meilleur avenir pour les relations entre la Chine et l'Afrique.

(L'auteur est Cui Aimin, ambassadeur de Chine en Angola)